CMU complémentaire
Vos droits
La CMU-C vous donne droit à la prise en charge gratuite de la part complémentaire de vos dépenses de santé (y compris à l’hôpital). Vos dépenses de santé sont donc prises en charge à hauteur de 100 % des tarifs de la sécurité sociale. De plus, la CMU-C inclut des forfaits de prise en charge pour vos soins dentaires, vos lunettes, vos prothèses auditives… Concrètement, pour faciliter votre accès aux soins, vous ne payez pas directement vos dépenses de santé. Il s’agit de la dispense d’avance des frais.
Exemple d’une consultation chez votre médecin traitant
La consultation est directement réglée par l’assurance maladie et l’organisme qui gère votre CMU-C.
Les prestations prises en charge
Vous pouvez consulter tout professionnel de santé (en cabinet, à l’hôpital, en clinique). Aucun dépassement d’honoraires ne peut vous être facturé sauf en cas d’exigence particulière de votre part. En cas d’hospitalisation, le forfait journalier est pris en charge sans limitation de durée.
La CMU-C prend également en charge vos prescriptions : médicaments, analyses médicales…
La CMU-C prend en charge :
La part complémentaire de tous les soins remboursables par l’assurance maladie (consultations, médicaments, hospitalisations...)
Une paire de lunettes par an
Les prothèses dentaires et les traitements orthodontiques dans la limite des tarifs fixés pour la CMU-C
Les prothèses auditives
Les dispositifs médicaux (cannes, pansements, matériel médical
Les tarifs sociaux
Grâce à la CMU-C, vous pouvez également bénéficier de réductions sur votre facture de gaz et d’électricité et sur votre carte de transport.
Les conditions d’accès
Pour bénéficier de la CMU-C, il faut remplir trois conditions.
1- Résider en France de manière régulière
Il faut avoir la nationalité française ou être titulaire d’un titre de séjour ou bien avoir entamé des démarches pour obtenir un titre de séjour. Pour en savoir en savoir plus sur la condition de résidence régulière, cliquez ici
2- Résider en France de manière stable
Il faut vivre en France métropolitaine ou dans un département d’outre-mer de manière ininterrompue depuis au moins trois mois. Il existe des cas particuliers.
3- Avoir des ressources inférieures à un plafond
Les ressources prises en compte sont celles des douze derniers mois. Le plafond de ressources varie selon le lieu de résidence et la composition du foyer
IMPORTANT :
Si vous êtes bénéficiaire d’une aide au logement ou hébergé gratuitement ou propriétaire de votre logement, un montant forfaitaire est ajouté à vos ressources dans un souci d’équité avec un demandeur qui supporterait des charges de logement sans aide.